⏩ C’est court, mais c’est bon !
92 mots pour la version originale : même s’ils attendaient la fin pour aller se sustenter au buffet, les auditeurs n’auraient pas pu se plaindre…
Sauf que c’est plutôt la mort qui leur tend les bras. ☠️
👑 Aragorn, roi sur le retour, harangue du haut de son destrier une foule d’hommes d’armes apeurés.
Face à eux, le mal. Ou plutôt le Mal : l’ultime, l’absolu, le brutal.
Le salut de la Terre du Milieu dépend de deux petits êtres fragiles qui avancent, anneau au cou, vers le Mordor. Pour les aider, il faut faire diversion. Une bataille que l’on n’espère pas vraiment gagner, mais qui doit permettre à Frodon d’atteindre son but.
Et c’est là qu’intervient ce discours, ultra-court, ultra-fort.
🏇🏻 La gestuelle compte presque autant que les mots. Sur son cheval, Aragorn apostrophe chaque soldat, courant de droite à gauche et de gauche à droite pour ne laisser passer aucun regard, aucune hésitation.
🤝 Il commence sur le registre de la solidarité. My brothers.
🗡️ Puis très vite, il part en guerre. La peur, l’échec, la rupture des liens, l’effondrement de l’humanité ? Not this day, répond-il. Fight, stand : voilà le programme du jour.
Discours de guerre, donc… Oui, mais pas seulement.
Car la clé de cette petite minute de cinéma se cache tout à la fin, dans deux petits mots à peine chuchotés.
💖 For Frodo.
Frodon, vous vous souvenez ? Le Hobbit porteur de l’anneau, celui dont tout dépend et qui est pourtant si petit, si faible.
Frodon : celui auquel pense à Aragorn en s’élançant, tout seul, vers la terrible Porte Noire.
Et vous, la force d’un mot, vous y croyez ? Dites-le-nous dans les commentaires ! ⤵️